Qui suis-je?
Je suis Julien Berbach. Après avoir été ingénieur dans l’aéronautique, je m’intéresse depuis cinq ans aux énergies renouvelables. Je travaille actuellement pour la société Siemens-Gamesa, sur un système informatique pour les parcs éoliens. Je travaille sur des techniques qui permettront une plus grande pénétration des énergies renouvelables dans l’économie globale, le meilleur moyen de combattre le changement climatique. Je m’intéresse à la science-fiction, aux utopies, aux liens entre technique et société, et je pense que les changements technologiques que nous vivons (bien au-delà de l’énergie) méritent réflexion. Il existe des moyens d’améliorer significativement notre qualité de vie, à condition que nous nous en préoccupions sincèrement. Il nous manque des modèles, des exemples, des informations.
Ce que j’aime
Apprendre de nouvelles choses, passer des moments avec mes amis, vivre la solidarité, lire des histoires, lire de la science-fiction, construire une maison, écouter de la bonne musique, courir, flâner, écrire, être un précurseur, voir le ciel étoilé la nuit, voyager. J’aime le passé, le présent, le futur…
Ce que je n’aime pas
La malbouffe, la monotonie, faire face à l’indifférence et à l’insensibilité, avoir le mal de mer, être mal servi au restaurant, respirer un air pollué.
Pourquoi ce blog?
Un objet est créé, dans un temps, un lieu, par un groupe, par une personne seule, ou même par lui-même. Il est animé d’une identité, d’une intention ; il contient un peu de cette vie qui était à son origine. Entre idée et vie, il n’y a qu’un petit nombre de pas.
Les idées actuelles du monde scientifique et technique nous amènent vers l’horizon des objets intelligents, communicants, des objets qui ne vont pas tarder à nous influencer en retour. Et si notre relation aux choses changeait du tout au tout? Et si le monde des choses se séparait en deux : les choses numériques, et les choses matérielles? Et si le monde des choses devenait lui-même une organisation, un état, une république? Quel en serait le sens? Que deviendraient des concepts comme la société, la propriété, l’utilité, la responsabilité?
On peut voir l’idée que les choses deviennent « publiques » comme une utopie. L’utopie a de l’avenir car dans un monde à la fois fasciné et stressé par le changement permanent, la vision de l’avenir calme la peur. Mais quelle qualité ont nos idéaux, quelle portée ont nos créations? C’est seulement avec du recul qu’on s’en rend compte. Les utopies m’ont toujours fasciné car elles nous disent quelque chose sur le réel, son passé, son présent, son futur, tout en étant si invariablement lointaines.